Escargot - News & Culture in Simple French
Apprenez le français en écoutant des nouvelles et des histoires courtes à propos de la France. — Learn French through news and short stories about France.
🇫🇷Bonjour !
Je m'appelle Nicolas. Je suis professeur de français depuis plus de 20 ans au Japon. Chaque semaine, je vous parle pendant quelques minutes de l'actualité et de la culture françaises. Pourquoi "Escargot" ? Parce que je parle lentement et de façon simple pour que vous compreniez tout. Et parce que c'est un plat français délicieux. Bon appétit !
🇬🇧Hello !
My name is Nicolas. I've been a French teacher for more than 20 years in Japan. Every week, I talk about French culture and news for a few minutes. Why "Escargot" ("Snail" in English) ? Because I slowly speak in a simple way so that you can understand everything. Also because it's a delicious French dish. Bon appétit !
🇯🇵こんにちは!
ニコラと申します。私は日本で20年以上フランス語の教師をしています。毎週、フランスのニュースや文化について短く話します。
なぜ「エスカルゴ」なのか?それは、皆さんがきちんと理解できるように、かたつむりのようにゆっくりとそして簡潔に話すからです。そして、エスカルゴは美味しいフランス料理だからです。ボナペティ!
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Romain Gary, l’écrivain aux deux prix Goncourt qui a écrit le premier roman écologiste français - DELF A2 / B1 - Compréhension orale - French Intermediate Level
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Samedi dernier, dans l’épisode sur le Prix Goncourt, je vous ai dit que normalement, un auteur ne peut le gagner qu’une seule fois (= on peut le gagner seulement une fois). C’est la même chose que pour le prix Nobel de littérature. Cependant, il y a un écrivain qui l’a remporté deux fois : Romain Gary. C’est lui qui a dit « Le patriotisme, c’est l’amour des siens. Le nationalisme, c’est la haine des autres ». Il a écrit le premier roman français écologiste : Les racines du ciel, dans lequel il raconte l'histoire d'un homme qui défend les éléphants d'Afrique.
Grammaire :
- Les pronoms possessifs
- Le plus-que-parfait et le conditionnel passé
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Merci beaucoup de vous être inscrit(e) à la version Premium de mon podcast. J’espère que vous trouverez ça intéressant et utile pour progresser en français. Vous trouverez la transcription en PDF en cliquant sur le lien BuyMeACoffee.com qui est dans la description de l’épisode. Il faut aller dans la boutique (the shop) et là, vous pouvez télécharger (= download) la transcription gratuitement. Si vous avez des problèmes, n’hésitez pas à m’envoyer un message à escargotpodcast@icloud.com. C’est écrit dans la transcription. Bien, je commence.
Samedi dernier, dans l’épisode sur le Prix Goncourt, je vous ai dit que normalement, un auteur ne peut le gagner qu’une seule fois (= on peut le gagner seulement une fois). C’est la même chose que pour le prix Nobel de littérature. Cependant, il y a un écrivain qui l’a remporté deux fois : Romain Gary. C’est lui qui a dit « Le patriotisme, c’est l’amour des siens. Le nationalisme, c’est la haine des autres ». Je l’ai déjà dit dans l’épisode où j’ai parlé de cette phrase célèbre mais je préfère le répéter au cas où il y aurait des auditeurs qui ne l’ont pas encore écouté : « Le nationalisme, c’est l’amour des SIENS », pas des « CHIENS » (Ouah ! Ouah ! J’imite un chien qui aboie), ces gentils animaux de compagnie. J’adore les chiens mais ce n’est pas la question. Dans cette phrase, Romain Gary utilise un pronom possessif : « Les siens », comme « les miens », « les tiens », « les vôtres », etc. Par exemple, on peut répondre à la question « Ce sont vos enfants ? » par « Non, ce ne sont pas les miens, ce sont les siens, les enfants de cette femme ». Voilà, je ne vais pas trop parler de grammaire. Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, écoutez l’épisode N°84 que j’ai diffusé le 4 août 2025. Juste une chose : « les siens », ça veut dire « son peuple » ; et la haine, c’est le fait de détester quelqu’un. Je répète la phrase célèbre de Romain Gary : « Le patriotisme, c’est l’amour des siens. Le nationalisme, c’est la haine des autres ». Je trouve que c’est une très belle citation.
Pour vous raconter l’histoire de Romain Gary et vous expliquer comment il a fait pour gagner deux prix Goncourt, je vais utiliser le présent narratif (= de narration), comme dans l’épisode sur le vol de Mona Lisa. Je commence.
Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew (j’espère que je prononce bien), naît en 1914 à Vilnius, en Lituanie, mais à cette époque, ce pays fait encore partie de l’Empire russe. Dans sa petite enfance, il émigre avec sa mère en Pologne avant de s’installer à Nice, dans le sud de la France, quand il a 14 ans. Il développe alors un grand amour pour la France : il l’aime comme si c’était le pays où il est né. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se bat contre les nazis aux côtés du général de Gaulle qu’il admire. Quand le conflit se termine, il devient même diplomate pour la France, notamment aux États-Unis.
Quelques années passent et il décide de se consacrer entièrement à sa carrière d’écrivain. Une très bonne idée, selon moi ! En 1956, il gagne son premier prix Goncourt avec son roman Les Racines du Ciel, que beaucoup considèrent comme le premier roman écologiste français. C’est l’histoire d’un homme qui décide de prendre la défense des éléphants en Afrique. Bien que ce personnage comprenne la nécessité pour les Africains de tuer ces animaux pour se nourrir, il refuse qu’on les tue juste pour en faire des trophées avec leurs défenses en ivoire. C’est ivory en anglais, mais ça se prononce [ivwar] en français. Ça s’écrit aussi différemment (j’épèle : I.V.O.I.R.E).
À l’époque où ce livre est publié, presque personne ne parle encore d’écologie. Tout le monde s’en fiche ! Ce n’est pas un sujet important pour la plupart des gens. Les Racines du Ciel est donc vraiment une œuvre pionnière. Ça aussi, c’est un mot qui s’écrit un peu comme en anglais mais qui se prononce très différemment. En anglais, c’est « pioneer » (j’espère que je prononce bien), mais en français, c’est « pionnier » (j’épèle). On peut dire que Chuck Berry était un des pionniers du rock’n’roll. Il fait partie de ceux qui ont inventé cette musique. On peut dire la même chose dans d’autres domaines artistiques, en littérature par exemple. Romain Gary était un pionnier de la littérature écologiste.
C’est pourquoi ce roman est important dans la littérature française. Je l’ai lu et, bien que je l’aie beaucoup aimé, j’ai trouvé qu’il y avait malheureusement quelques longueurs. Une longueur dans un roman ou un film, c’est un passage trop long et ennuyeux. Les Racines du Ciel n’est pas un roman ennuyeux car le message que l’auteur veut faire passer est très fort, et c’est très bien écrit, mais je pense qu’il aurait été mieux s’il avait été un peu plus court. Il répète souvent les mêmes choses. Ici, j’utilise le conditionnel passé (« il aurait été mieux ») parce que ce n’est pas la réalité, c’est juste une supposition. Et ensuite, j’utilise le plus-que-parfait (« s’il avait été »). Je répète la phrase : « je pense qu’il aurait été mieux s’il avait été un peu plus court ». Mais c’est juste mon avis personnel et je ne suis pas critique littéraire, donc je vous invite à vous faire votre propre opinion en le lisant.
Le premier livre de Romain Gary que j’ai lu, c’est La Promesse de l’aube, dans lequel il parle de son enfance en Pologne et à Nice, de sa mère qui l’a élevé seule et de la Deuxième Guerre mondiale, entre autres choses. Romain Gary a eu une vie passionnante et j’ai adoré lire ce récit autobiographique plein d’humour. « Autobiographique », ça veut dire qu’il raconte lui-même sa vie.
Le deuxième roman de cet auteur que j’ai lu, c’est La Vie devant soi. Il l’a publié en 1975 sous le pseudonyme d’Émile Ajar. Un pseudonyme, c’est un faux nom, un nom d’artiste. Par exemple, l’écrivain américain Stephen King a publié quelques romans sous le pseudonyme de Richard Bachman parce que son éditeur refusait de publier plus d’un roman du même auteur par an. On peut dire que Stephen King n’était pas paresseux ! Écrire plus d’un roman par an, c’est incroyable ! De nombreux autres auteurs ont fait la même chose que lui, pour différentes raisons : J.K. Rowling, l’autrice (N-B : on peut aussi dire « auteure » avec un E à la fin au féminin) de Harry Potter, George Sand, George Orwell, Lewis Carroll, Boris Vian, Stendhal, etc.
Ce roman, La Vie devant soi, est absolument magnifique. Il raconte l’histoire de Momo, un jeune garçon arabe, qui vit à Paris avec Madame Rosa, une ancienne prostituée juive qui s’occupe d’enfants de prostituées. Une prostituée, c’est une femme qui a des relations sexuelles avec des clients pour gagner de l’argent. Cette histoire racontant cette relation forte entre ces deux personnages était très émouvante. Ce livre aussi, il m’a coûté cher en mouchoirs ! 🥲🤧 Si vous le cherchez dans une librairie, vous le trouverez sous les deux noms de Romain Gary / Émile Ajar, car de nos jours, tout le monde sait que c’est le même auteur. Au fait, une librairie, ne confondez pas ça avec une bibliothèque. C’est un faux ami en anglais. Une librairie, c’est un magasin où on peut acheter des livres. Et une bibliothèque, c’est un endroit où on peut emprunter gratuitement des livres. Donc « libraire », c’est « book shop » en anglais je pense, et « bibliothèque », c’est « library ». Voilà ! Le roman La Vie devant soi a aussi été adapté au cinéma, avec Simone Signoret dans le rôle principal. Netflix l’a aussi adapté en série mais je ne sais pas si c’est bien, je ne l’ai pas vue, et je crois que l’histoire est un peu différente.
En 1973, Romain Gary décide de commencer à publier des livres sous le pseudonyme d’Émile Ajar parce qu’il veut que les gens jugent ses romans pour ce qu’ils sont vraiment, pour leurs qualités littéraires, et pas en fonction de la personne qu’il est. Il a envie de connaître à nouveau l’excitation d’être un « jeune » écrivain (« jeune » entre guillemets parce qu’il n’était plus jeune). Et ça marche, puisque ses romans ont rapidement du succès et qu’il gagne même le prix Goncourt de 1975 !
Au début, puisque personne ne sait qui Émile Ajar est vraiment, excepté son éditeur et quelques-uns de ses proches, il ne peut bien sûr pas répondre aux questions des journalistes en participant à des interviews. En 1975, il demande alors au fils de sa cousine de jouer le rôle d’Émile Ajar auprès (= avec) des (= de + les) médias. Cet homme aime bien lire, mais il n’a jamais écrit de roman ; c’est donc un peu risqué, mais il joue bien la comédie et tout le monde y croit pendant un certain temps. Cependant, certainement de peur de se faire démasquer (c’est-à-dire qu’on découvre sa vraie identité), quand Émile Ajar gagne le prix Goncourt la même année, Gary préfère demander à son petit cousin de le refuser. Refuser le prix Goncourt ?! Incroyable ! Certains commencent à trouver ça bizarre…
En 1979, un drame arrive dans la vie de Romain Gary : Jean Seberg, l’actrice américaine qui a joué dans À bout de souffle de Jean-Luc Godard, un des plus grands films de la Nouvelle Vague française, meurt dans des circonstances étranges, après avoir souffert pendant longtemps de dépression. Un an plus tard, Romain Gary, qui a été en couple avec Jean Seberg pendant quelques années, se suicide à son tour, en se tirant une balle dans la bouche avec son pistolet, dans son lit. Dans la lettre d’adieu qu’il a laissée, il écrit que cette décision n’a rien à voir avec la mort de l’amour de sa vie (Jean Seberg), mais il est permis d’en douter un peu, car il a beaucoup souffert des troubles psychologiques de sa compagne.
En 1981, quelques mois après la mort de l’écrivain, son petit cousin, qui a joué le rôle d’Émile ajar, est invité dans la plus célèbre émission française consacrée à la littérature. Il y révèle enfin la vérité : Émile Ajar était en fait Romain Gary ! C’est la stupéfaction dans le monde littéraire. L’émission s’appelait Apostrophes et vous pouvez voir ça sur YouTube. J’aime beaucoup la fois où l’écrivain américain Charles Bukowski, que j’aime beaucoup, est venu alors qu’il était complètement ivre. On a d’ailleurs dû le faire partir de l’émission parce qu’il gênait tout le monde. Tout le monde fumait et buvait de l’alcool devant les caméras… Incroyable aujourd’hui, même en France ! C’était vraiment les années 1970 (ou 1980, je ne sais plus).
Mais revenons à Romain Gary. En fait, quand il a commencé à écrire sous le nom d’Émile Ajar en 1973, ce n’était pas la première fois que Romain Gary publiait des livres sous un pseudonyme. Les journalistes étaient au courant de ce fait (= ils le savaient), mais ils ne l’ont pas soupçonné d’être le vrai auteur de La Vie devant soi. C’est assez étrange qu’ils n’aient pas fait le rapprochement (la connexion dans leur tête), surtout qu’en russe, Gary signifie « brûle » et Ajar veut dire « braises ». Des braises, ce sont par exemple des petits morceaux de bois rouges encore en feu qui restent longtemps chauds dans une cheminée ou dans un barbecue. Et surtout, on savait que le faux Émile Ajar et Romain Gary étaient de la même famille ! C’est donc incroyable que personne n’ait découvert la vérité jusqu’à la mort de l’écrivain.
Romain Gary a dû bien s’amuser avec cette supercherie, car certains méchants critiques littéraires considéraient Gary comme un écrivain démodé et vieux. Il y en a même un qui a déclaré : « Émile Ajar, voilà un bon nouvel auteur plein de fraîcheur ! Ce n’est pas Romain Gary, ce vieil écrivain démodé, qui serait capable d’écrire un tel chef-d’œuvre ! ». Je ne me souviens plus de ses mots exacts car je l’ai entendu dans un podcast il y a longtemps, mais c’était à peu près ça. Quand cet homme a su quelques années plus tard que Romain Gary et Émile Ajar étaient en fait la même personne, et que cette affaire était une grande supercherie, il a dû se sentir bien ridicule ! Une supercherie, c’est une tromperie, une fraude, par exemple quand un escroc vend un faux tableau de Monet en faisant croire qu’il est vrai. Un escroc, c’est un voleur qui ment.
Bien, ça commence à être long donc je vais m’arrêter là. Je vous propose maintenant un petit exercice de compréhension orale. Prenez bien votre temps pour répondre et faites des pauses entre chaque question, pour avoir le temps de réfléchir. Je vous conseille d’écouter encore une fois l’épisode avant de faire cet exercice, et de prendre quelques notes. Vous êtes prêt(e)s ? Je commence.
Compréhension orale
1) Romain Gary était nationaliste. Vrai ou faux ? (Correct ou incorrect ?). Justifiez votre réponse. Essayez de dire pourquoi c’est vrai ou faux.
Réponse : Faux. Il était patriote mais pas nationaliste.
2) Où est-il né ? Quand est-il arrivé en France ?
Réponse : Il est né à Vilnius, en Lituanie. Il est arrivé en France à l’âge de 14 ans.
3) Qu’est-ce qu’il a gagné en 1956 et en 1975 ? Pourquoi est-ce spécial ? Est-ce qu’il y a d’autres écrivains qui ont reçu plusieurs fois cette récompense ?
Réponse : Il a gagné deux fois le prix Goncourt alors que normalement, un auteur ne peut le gagner qu’une fois. C’est donc extraordinaire. C’est le seul écrivain qui a réussi cet exploit.
4) La vie devant soi est un roman autobiographique. Vrai ou faux ? (Correct ou incorrect ?). Justifiez votre réponse.
Réponse : Faux. C’est une fiction. C’est La promesse de l’aube qui est un roman autobiographique.
5) Un pseudonyme, qu’est-ce que c’est ?
Réponse : C’est un faux nom, un nom d’artiste. C’est grâce à ça que Romain Gary a pu gagner deux prix Goncourt.
6) Pourquoi Romain Gary a-t-il commencé à utiliser le pseudonyme d’Émile Ajar en 1973 ? Réponse : Pour résumer, c’est parce qu’il voulait qu’on juge ses livres pour leurs vraies qualités littéraires. Il était devenu très célèbre et il avait l’impression que les critiques étaient devenues biaisées (pas franches, pas honnêtes).
7) Est-ce que beaucoup de gens connaissaient la vraie identité d’Émile Ajar ?
Réponse : Non, seulement son éditeur et quelques proches (sa famille et ses meilleurs amis).
8) Comment a-t-il fait pour répondre aux questions des journalistes à partir de 1975 ?
Réponse : Il a demandé au fils de son cousin de le faire à sa place et de jouer le rôle d’Émile Ajar.
9) Que s’est-il passé de tragique en 1979 et en 1980, concernant Romain Gary ?
Réponse : En 1979, Jean Seberg, l’amour de sa vie est morte. En 1980, il s’est suicidé.
10) Finalement, comment a-t-on appris qu’Émile Ajar était en fait Romain Gary ?
Réponse : Le petit cousin de Romain Gary a révélé la vérité dans une émission de télévision.
Voilà, c’est terminé. Merci de m’avoir écouté. Vous trouverez les réponses dans le PDF de la transcription de l’épisode, que vous pouvez télécharger (you can download) en cliquant sur le lien BuyMeACoffee dans la description. C’est bien sûr gratuit (It’s free) ! Je vous recommande vraiment de la télécharger parce que, comme je l’ai dit la dernière fois, dans les transcriptions automatiques générées par intelligence artificielle (sur Apple et sûrement aussi sur Spotify), il y a souvent des erreurs, attention !
Au fait, samedi dernier, je vous ai dit que je ferais un épisode sur les dix romans français les plus vendus dans le monde. Je suis désolé mais je le ferai un peu plus tard. C’est promis. Je voulais le faire aujourd’hui mais il y avait plus de choses à dire que prévu sur Romain Gary, et l’épisode commençait à être trop long. Merci de votre compréhension et de votre patience. Encore merci de vous être inscrit(e)s car ça m’aide beaucoup à vivre et à continuer à faire ce podcast. Bonne journée et à samedi pour un nouvel épisode d’Escargot !